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Du télégraphe au téléphone mobile :


Avec l’apprentissage de la maîtrise de l’électricité (pile VOLTA en 1800), les innovations dans le petit monde du télégraphe vont bon train. En 1837, l’inventeur du fameux alphabet met au point un procédé extrêmement simple. Basé sur une série de signaux courts ou longs (points, traits), il permet à un opérateur d’actionner un interrupteur, ouvrant ou fermant un circuit électrique au rythme des signaux émis. Basé sur le principe de l’éléctro-aimant, il remplace la tige métallique par une plume elle-même placée sur une feuille de papier. Chaque impulsion électrique fait ainsi bouger la plume : à une impulsion courte correspond un point, à une impulsion longue correspond un trait. Restait à le faire fonctionner …

Quand la fée électricité est née elle a supplanté, avec du mal il est vrai, ce type de télégraphie optique, qui avait ses limites, pour la remplacer par le télégraphie électrique. 
L’alphabet Morse, le téléimprimeur, le télex ont été des développements logiques de cette évolution. Le téléphone inventé par Graham BELL, pardon par Antonio MEUCCI, prenait une prépondérance dans la communication entre les humains : téléphonie manuelle, téléphonie automatique avec ou sans fil, sans oublier le Minitel, téléphonie mobile et le Smartphone.

N’oublions pas non plus l’épisode Télécopie, puis Fax, pour la transmission de l’écrit.


La transmission de l’écrit

C’est le remplacement du télégraphe optique par le télégraphe électrique qui initialisa les premières transmissions de l’écrit ; d’abord codé avec l’alphabet MORSE, l’écrit prit toute sa valeur avec l’apparition du Téléscripteur, capable de reproduire automatiquement à distance un texte tapé sur un clavier.
En France, le réseau Télex fut inauguré par le Général de Gaulle le 18 juin 1946. Le Télex se développa rapidement et il connut son apogée dans les années 1960. Il est alors utilisé dans le monde entier, particulièrement en Europe, surtout en Allemagne. Dans le domaine commercial et juridique le télex avait valeur de preuve.
Un télécopieur ou téléfax, plus couramment appelé « fax », du latin fac similé, est un appareil électronique qui convertit l'image de documents en impulsions électriques pour les transmettre à un destinataire au travers d'une ligne téléphonique. À la réception, on utilise un appareil similaire à celui de l’émission pour faire la conversion inverse et imprimer un document identique à l'original.

Quelques dates :
  • Un codage ou plutôt une Modulation par Impulsion et Codage fut le premier utilisé. Giovanni Caselli met au point le pantélégraphe au milieu des années 1850, qui entre en service commercial en 1861.
  • Un codage ou plutôt une Modulation par Impulsion et Codage fut le premier utilisé à partir des années 1960, des entreprises de matériel de bureau mettent au point un système de transmission de documents qui ne requiert pas le travail d'un technicien. La télécopie se diffuse dans les entreprises et chez les particuliers. Les services commerciaux commencent à se développer. 
  • Un codage ou plutôt une Modulation par Impulsion et Codage fut le premier utilisé.
  • 1989 : en France, premières installations de fax G4 sur NUMERIS.


Le Minitel

L'histoire du Minitel commence dans les années 70. France Télécom, entreprise d'État en position de monopole, voulait créer un réseau d'information a décidé d'utiliser le protocole X.25 et ainsi, a créé et a mis en service un réseau national. C'était bien sûr une opération risquée, et chère. Mais cela ne semblait pas de poser des problèmes pour FT, parce qu’ils étaient une entreprise d'État, "et dans une telle firme, on ne doit pas avoir un plan de commerce raisonnable avant de faire une décision qui coûtera cher." Cela a certainement joué un rôle très important dans l'histoire du Minitel.
France Télécom prend encore une deuxième décision très onéreuse pour faire adopter la technologie plus vite par la population. En 1978, après un peu d'expérimentations, France Télécom décide d'offrir à tout le monde un appareil, nommé "le Minitel". C'était un terminal autonome avec un écran monochrome, un modem à 1200 bauds et un clavier. Il y avait un modèle avec un clavier alphabétique, et un autre avec un clavier AZERTY, comme une machine à écrire. Cette invention franco-française a été longtemps raillée notamment pour ses exportations mineures.

Une page se tourne.
France Télécom « a débranché » définitivement le Minitel le 30 juin 2012. S'il existe encore 800 000 appareils couleur châtaigne ou gris en circulation, l’opérateur est bien incapable de distinguer ceux qui sont effectivement utilisés de ceux qui prennent la poussière dans un grenier !
Mise à jour : février 2022
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