1984
Le 25 mai 1984, la première assemblée générale
se déroule à Orléans sous la présidence de François Aron, accompagné de Patrice
Carré, responsable de la Collection Historique des Télécommunications et
d'André Desloges, président du Musée de la Poste.
Les statuts sont repris une nouvelle fois et comportent
une clause très importante : chaque association conserve sa liberté d'action et
la propriété de son patrimoine. Cette sage précaution va entraîner un
développement rapide de notre fédération et l'éclosion de nouvelles
associations.
Alors que les nouvelles générations semblent perdre le sens du passé, Pierre Salinger alerte : « il faut réveiller l'Histoire car elle représente une dimension essentielle de notre monde qui ne doit pas être négligée ».
Tel un arbre qui meurt si on lui coupe ses racines, notre société ne risque-t-elle pas de périr si elle rejette son passé ?
Heureusement il se trouve des femmes et des hommes de bonne volonté, regroupés en association, pour dire et montrer qu'une entreprise qui ne connaît pas son histoire ne peut comprendre le présent et encore moins préparer son avenir.
Notre rôle est donc d'interpeller nos collègues et de leur adresser un message fort en leur annonçant que nos recherches ont toutes le même but : mieux faire connaître nos techniques et nos métiers pour tirer profit des leçons du passé et montrer que nos deux entreprises ont toujours su s'adapter pour répondre aux besoins de notre société.
En sous-titrant notre sigle FNARH par quatre mots évocateurs : le sens de l'histoire, nous voulons préciser que nous avons du bon sens et que nous empruntons les voies de l'histoire dans le bon sens.
En clair, nous ne sommes pas des collectionneurs et surtout nous ne sommes pas des adeptes de la mode rétro pour répéter sans cesse avec regret que le passé, c'était le bon temps.
Bien au contraire, nous souhaitons que notre histoire, celle de la Poste et de France Telecom des Télécommunications serve de référence à ceux qui ont la charge de préparer l'avenir.
LES COLLOQUES DE LA FNARH
Après l'assemblée générale de 1984, la fédération, gérée par un conseil d'administration d'une vingtaine de membres et un bureau de sept membres doit prendre en charge l'organisation des colloques en collaboration avec l'association accueillante.
La répartition géographique des administrateurs sur le territoire national ne facilite pas les contacts ; de plus pour communiquer entre nous, nous ne disposons que du téléphone fixe.
Septembre : à l'initiative de Guy De Saint Denis, le comité directeur décide de recenser les tours Chappe sous forme de fichier dans la perspective du bicentenaire de 1993.